Une information fracassante dans cet e-mail
Mais que vas-tu nous dire, Benoît ?
Salut, c’est Benoît
Figures-toi qu’en ce moment, l’écriture de mon spectacle avance bon train. C’est un peu ça, l’information fracassante de cet e-mail.
Mais c’est pas pour autant qu’il faut s’arrêter de lire là, hein.
Yen a qui veulent faire du stand-up et tourner dans les comedy club mais moi, ce que je veux, c’est raconter plein d’histoires sur scène dans un spectacle joyeux et spectaculaire.
Ca va être fou. Une tournée internationale aux 4 coins de la Dordogne sera organisée, des mailing seront envoyés et il y aura même une billeterie avec écrit “achetez un billet pour le spectacle de Benoît, s’il vous plaît”.
Bon, on est pas encore sûr sûr de ce que ça va parler mais on le sent bien.
Je dis on parce qu’on le travaille avec Bonzo le spectacle. Bonzo ? C’est un gars il est vachement drôle, et pas que. Il m’a dit “Benoît, je vais faire un spectacle”. “Moi aussi !”, j’ai dit à Bonzo. “Tant mieux, mais on va surtout préparer mon spectacle”, il a dit. D’accord, j’ai répondu.
Mais il est super drôle alors ça vaut le coup, vraiment. Je crois.
Le 2 juillet, il va jouer les 15 premières minutes de son spectacle au bar le Zokalo, à Paris 20 ! A la base c’était moi sur l’affiche mais il a convenu que c’était mieux que ce soit lui qui joue
Comme on s’entend bien et que quand même il m’a dit qu’il était vachement drôle, il va prendre mes prochaines dates aussi. Au début j’étais pas d’accord et puis… :
5 juin au Auberkitchen à Aubervilliers
8 juin au Joke Comedy club à Paris
11 juin à la Grande Poste à Bordeaux
13 juin à Périgueux aux Humoristes en herbe
14 juin au Festival les Renc’Arts Marsarc-sur-l’Isle
25 juin à Rennes au Ducky Comedy Club. C’est là que je suis content que ce soit Bonzo qui le fasse car ça m’évite de me déplacer.
26 juin, toujours à Rennes, au Meuh Comedy Club
Et puis surtout le 2 juillet, au ZokaLOL
Et à part ça, dans le monde ?
Dans un petit village au Senegal, un homme et une femme sont tombés amoureux. C’était vendredi et ils s’étaient réunis au maquis du coin, comme souvent. Ce sont tous deux des habitués et pourtant ils ne s’y étaient jamais croisés.
C’est fou, comme le destin peut parfois nous laisser reposer. Comme une quiche aux légumes et au conté qui est bonne quand elle sort du four mais qui est drôlement meilleure, quand on attend un peu avant de la manger. Mais ce soir là, vendredi dernier, nos deux quiches se sont trouvées dans la même assiette. Au début il n’a pas osé lui parler. C’est elle qui a fait le premier pas. C’était un pas de danse, auquel il a répondu. Et là je peux te dire que ça a chaloupé, mon vieux. Ils ont dansé, dansé, dansé, dansé. A un moment, ils ont fait une pause pour se désaltérer. Ils ont bu. Gloup gloup gloup gloup. Ils souriaient. Puis ils ont dansé, dansé, dansé, dansé. Le patron a dit “On va fermer”. Alors ils sont rentrés, chacun de leur côté mais beaucoup plus heureux que quand ils ont arrivés. J’espère qu’ils vont se revoir.
Mercredi, en Inde, un homme est mort. Et un autre en Australie. Son chien, lui, a survécu.
A part ça, rien d’autre à signaler.
Bonne journée,
Benoît